HOLD UP

J’ai tellement envie d’être à Paris là, noyée dans une illusoire effervescence, dans l’immensité des possibles, dans les rencontres des coins de rue, dans le brouhaha d’un bar, perdue dans une foule insurrectionnelle, scandant des cris, chantant dans le métro et nous rappelant à l’évidence communautaire. Halte à l’individualisme ! Marre de rouler Total pour remplir un frigo vide de sens. Les légumes ne poussent pas dans le béton. Faudrait voir. Puiser toujours de l’énergie en nous mais aussi chez l’autre, celui d’en face avec qui on partagerait bien un bon repas (ou un mauvais, c’est pas si grave). Suffit de traverser la rue. Mais pas simple en ville, c’est la barrière de la bienséance bien-béante, celle qui fait qu’on s’ignore. Et pourtant les gens sont tellement capables d’amour, c’est juste super beau parfois. Suffit de trouver un truc qui rassemble, une cause, une belle idée, une révolte, un ras le bol. Halte aux injustices ! et à la solitude des peuples !

On dirait qu’on se retrouverait tous et qu’on fabriquerait un tout autre monde sans guerre, sans dictateurs, sans maladies, sans souffrance, sans inégalités, sans violence, sans maltraitance, sans avoir à se dire que de toute façon la liste est bien trop longue. On dirait que ce serait la sixième république et que les gens arrêteraient de se demander où est le bonheur.

Si au fond il fallait le kidnapper ce bonheur ? Descendre dans la rue et aller le chercher pour mieux le partager ?

 

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