Hier soir, j’ai reçu le mail d’un ami m’informant que la pluie d’hier en Ardèche a été détectée comme étant légèrement radioactive (suite à l’accident de Fukushima, je précise pour ceux qui seraient partis sur la lune ces dernières semaines et qui ignorent tout de l’actualité mondiale). Ses sources proviennent du site de la CRIIRAD, association qui se bat pour le droit à l’information sur la radioactivité et sur le nucléaire et pour le droit à la protection des citoyens. Créée en 1986, la CRIIRAD doit sa transparence et son efficacité à son indépendance. Financée exclusivement par des dons (adhérents et sympathisants), elle contribue à informer sur les risques de contamination radioactive (aliments, matériaux) et ce grâce à son laboratoire d’experts qui effectuent des analyses, des dépistages et réalisent de nombreuses études. Un communiqué datant de ce matin vient nous rassurer : « Pas d’inquiétude à avoir : plusieurs des résultats d’analyse de la radioactivité de l’air publiés par l’IRSN sont inexacts. Les activités en iode 131 et en césium 134 sont exprimées en Bq/m3 alors qu’il s’agit de mBq/m3,
soit des valeurs 1 000 fois inférieures. » Et bien nous voilà 1000 fois soulagés même si on ne comprend pas tout à leurs unité de mesure. Encore que quand on voit la distance qui nous sépare du Japon, on se demande un peu quelles vont être les conséquences de la contamination là-bas. Aujourd’hui un taux d’iode radioactif 3355 fois supérieur à la norme a été détecté et certains spécialistes s’accordent à dire que les conséquences des rejets dans l’océan auront un impact non négligeable sur la vie sous marine.
Pour en savoir plus : la CRIIRAD